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HISTOIRE DE CHÉDIGNY

Origine du nom : sans doute de l'anthroponyme Cadinius et du suffixe latin de propriété -iacus. Elle a porté les noms de: Chedigniacum (1136, charte de Marmoutier), Chedigniacus (1150, charte d'Engebaud) et Chedigné (1290, pouillé de Tours). L'ancienne châtellenie de Saint-Michel relevait du château de Loches. La paroisse de Saint-Michel a été annexée par Chédigny en septembre 1792. Le dernier seigneur fut le marquis de La Fayette. 

  Des vestiges préhistoriques attestent une occupation ancienne du territoire. Au début du XIIe siècle, Chédigny, dont le nom apparaît dans les textes en 1136, est divisé en deux fiefs.

Sous l’ancien régime, le territoire est une châtellenie dépendant de Loches. Deux paroisses sont constituées de part et d’autre de l’Indrois : Saint-Michel sur la rive gauche et Saint-Pierre-ès-Liens sur la rive droite.

Les registres tenus par les curés conservent le souvenir d’une terrible famine déclenchée par un violent orage. S’abattant sur la région le 21 juillet 1737, il détruit toues les cultures non encore récoltées : « même que la plupart des gens de la campagne ont mangé de l’herbe qu’ils faisaient cuire au sel… ».

Deux ans plus tard, la misère persiste : « Cette année 1739 a été triste et dure pour les pauvres . .. Un nombre infini de peuples de toutes conditions mouraient de faim ». En 1792, les deux paroisses sont réunies, constituant la nouvelle commune de Chédigny.

Une autre catastrophe frappe le village au siècle suivant. Dans la nuit du 21 juin 1889, des trombes d’eau s’abattent pendent trois heures sur la commune, provoquant la montée brutale des ruisseaux de la Miraudière et la Rochette :

« Il y avait jusqu’à 1,50 mètre d’eau dans certaines maisons, note l'instituteur de l’époque. Un brave homme, sa femme et son chien furent soulevés avec leur lit jusqu’au plafond. Un vieillard monté sur un buffet avait de l’eau jusqu’aux genoux … Une jeune fille s’était réfugiée sur une armoire … ».

Les crues de l’Indrois étaient moins redoutées, le bourg ne se trouvant pas tout à fait au fond de la vallée. Cette rivière actionnait autrefois deux moulins : celui de la Rochette, sur la rive droite et, presqu’en face, sur la rive gauche, celui des Foulons, servant au foulage et au feutrage de la laine. Deux autres moulins sont implantés sur de petits affluents de l’Indrois, l’un aux Minées, sur le ruisseau de la Rochette, et l’autre à Fontenay, sur le ruisseau des Tabardières.

Jusqu’au XIXe siècle, la commune subit les conséquences démographiques de l’exode rural. Sa population qui avait atteint les 839 habitants en 1872, n’en compte plus que 394 en 1975, soit une diminution de 53% en un siècle.

La création d’une zone artisanale en 1981 et l’aménagement à la même époque d’un lotissement contribuent à stopper l’hémorragie et à amorcer une reprise démographique.

Le saviez-vous

  En 1793, le 7 janvier, un arbre de la Liberté était planté au carrefour en bas du bourg. Un peuplier avait été choisi car son nom s’apparentait au mot  peuple. Cet arbre devait être donné par le curé ou l’abbé. Le 25 mars 1989, Pierre Louault plantait à son tour un arbre de la Liberté !

  En 1867, les vignerons de Chédigny créent une société d’entraide qui rassemble environ 70 membres vers 1900. Moyennant une cotisation de 3 francs, chaque sociétaire, lorsqu’il tombe malade, reçoit un secours s’élevant à 1,50 francs par jour du 1er mars au 1er octobre et à 1 franc le reste de l’année. A la place de cette aide pécuniaire, il pouvait choisir de faire effectuer des travaux par d’autres membres de la société, 4 heures de travail équivalant à 1 franc. Chédigny est au XIXème un pays de vignerons, pour preuve la bâton de la confrérie de Saint Vincent, bois peint et doré, haute de 3 mètres, que vous pouvez découvrir dans l’église. Ce bâton était porté en procession à l’issue de la messe fêtant le saint patron.

  En 1982, le cinéaste Roger Vadim, réalisateur entre autre de « Dieu Créa la femme » et « Les Liaisons dangereuses », tournait à Chédigny quelques scènes du film « Surprise Party » avec Caroline Cellier, Philippine Leroy-Beaulieu et Christian Vadim. Le café Guillot était le refuge des techniciens et comédiens lors de ce tournage. La Nouvelle République s’était bien entendu fait l’écho de cet événement.

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